English version follows.
Le Campus Saint-Jean de l'Université de l'Alberta a lancé son premier programme de doctorat, qui permet aux étudiants de poursuivre leurs études et de faire de la recherche en français et en anglais.
Offrant une formation de haut niveau en éducation, sciences, santé, sciences sociales et humaines, le doctorat en études transdisciplinaires donnera aux diplômés les outils nécessaires pour « répondre aux besoins professionnels du 21e siècle », selon le doyen du campus, Jason Carey.
Le Campus Saint-Jean offre le seul programme universitaire de langue française en Alberta. Étroitement lié à la communauté francophone de la province, le campus donne aux étudiants l'occasion de vivre leur vie quotidienne en français, ce qui les relie à la francophonie canadienne et mondiale.
M. Carey considère le nouveau programme de doctorat comme « une étape importante pour nous et pour la francophonie en Alberta. Nous pouvons désormais affirmer qu'il est possible de suivre un enseignement en français depuis la maternelle jusqu'au doctorat en Alberta.
Le programme transdisciplinaire est unique à l'Université de l'Alberta et dans l'Ouest canadien, dit-il, car il offre des possibilités de collaboration avec toutes les facultés pour la recherche, la supervision, l'examen des candidatures et la formation. Il est quelque peu similaire au « modèle de Cambridge », ajoute-t-il, où les étudiants commencent à travailler sur leur thèse dès leur arrivée, en ne suivant que deux cours liés aux méthodes de recherche.
« Vous construisez votre base de connaissances pour résoudre la question à laquelle vous voulez répondre », explique M. Carey. « Le programme permet également de dépasser les frontières traditionnelles de la discipline.
Komla Essiomle, qui fera partie de la première cohorte de sept étudiants cet automne, étudie la diversité dans la direction des écoles et les raisons pour lesquelles la nomination des directeurs est souvent déséquilibrée sur le plan racial.
« En Alberta, il existe une disparité notable entre la proportion d'enseignants issus de minorités visibles dans la profession et leur représentation dans les postes de direction », explique Komla Essiomle.
Sa recherche s'appuie sur la psychologie interculturelle, la psychologie sociale, la sociologie et l'éducation pour combler une lacune dans la littérature existante et montrer comment les enseignants promus issus des minorités visibles négocient leur place dans les rôles de direction.
Il affirme que le programme de doctorat du Campus Saint-Jean lui permettra de se démarquer des autres candidats dans son domaine lorsqu'il entrera sur le marché du travail et de « développer une solide expertise de recherche qui transcende les disciplines pour favoriser l'innovation et la créativité ».
« Au Campus Saint-Jean, on s'attend à ce que les étudiants fassent de la recherche dès leur entrée au programme. Ils travaillent en étroite collaboration avec les membres du corps professoral (de tous les campus de l'Université de l'Alberta), tirant pleinement parti de leur expertise reconnue à l'échelle nationale et internationale dans une variété de disciplines.
Adèle Smith, qui commence également son doctorat cet automne après avoir obtenu ses diplômes précédents au Campus Saint-Jean, étudie les raisons pour lesquelles les parents choisissent des programmes d'immersion en français pour leurs enfants, et évalue les avantages d'un programme d'apprentissage d'une langue seconde par rapport à un programme monolingue.
Au-delà de son éducation, dit-elle, « le sens de la communauté et le lien avec la famille du Campus Saint-Jean vont bien au-delà des études et on s'y sent chez soi ».
« J'espère que ma recherche de thèse permettra de continuer à promouvoir l'apprentissage de la langue seconde dans les écoles d'immersion française de l'Alberta. »
Les membres du corps professoral du Campus Saint-Jean travaillent en français, mais collaborent également avec des collègues anglophones de l'université, de l'Alberta, du Canada et du monde entier afin d'offrir aux étudiants une formation bilingue, explique M. Carey.
« Il est important que le Campus Saint-Jean joue un rôle sur la scène internationale. » dit-il. « Nous ne sommes plus seulement une faculté communautaire ou un campus concurrent, nous sommes internationaux. »
Campus Saint-Jean launches doctoral program
Students pursuing their PhD in transdisciplinary studies will hit the ground running with bilingual research in science, health, social sciences and the humanities.
The University of Alberta’s Campus Saint-Jean has launched its first PhD program, allowing students to study and produce research in both French and English.
Offering a high-level postgraduate education in education, science, health, social sciences and humanities, the doctorate in transdisciplinary studies will give graduates the tools to “meet the professional needs of the 21st century,” says the campus’s dean, Jason Carey.
Campus Saint-Jean offers the only French-language university degree program in Alberta. Closely connected to the province's francophone community, the campus gives students the opportunity to live their daily lives in French, connecting them to Canada’s and the world’s Francophonie.
Carey calls the new doctoral program “a huge milestone for us and for the Francophonie in Alberta. We can now say that you can pursue an education in French from preschool to the PhD level in Alberta.”
The transdisciplinary program is unique to the U of A and Western Canada, he says, offering opportunities for collaboration with all faculties for research, supervision, candidacy reviews and training. It is somewhat similar to the “Cambridge model,” he adds, where students begin research on their theses as soon as they arrive, taking only two courses related to research methods.
“You build your knowledge base to solve the question you want to answer,” says Carey. “The program also allows you to go beyond the traditional boundaries of discipline.”
Starting among the first cohort of seven students this fall is Komla Essiomle, who is examining diversity in school leadership and why the appointment of principals is often racially imbalanced.
“In Alberta, there is a notable disparity between the proportion of visible minority teachers in the teaching profession and their representation in principalship,” says Essiomle.
His research draws from cross-cultural psychology, social psychology, sociology and education to fill a gap in the existing literature and to show how promoted visible minority teachers negotiate their place in leadership roles.
He says the Campus Saint-Jean doctoral program will set him apart from other candidates in his field when he enters the job market and allow him to “develop a strong research expertise that transcends disciplines to foster innovation and creativity.”
“At Campus Saint-Jean, students are expected to do research as soon as they enter the program. They work closely with faculty members (from across U of A campuses), taking full advantage of their nationally and internationally recognized expertise in a variety of disciplines.”
Adèle Smith, also starting her doctorate this fall after completing her previous degrees at Campus Saint-Jean, is investigating why parents choose French immersion programs for their children, as well as assessing the benefits of a second-language learning program compared with a monolingual program.
Beyond her education, she says, “the sense of community and connectedness to the Campus Saint-Jean family goes well beyond academics and you feel at home there.
“It is my hope to align my thesis research to continue promoting second-language learning in Alberta’s French immersion schools.”
Faculty members at Campus Saint-Jean work in French but also collaborate with English-speaking colleagues across the university, Alberta, Canada and the world to provide students with bilingual training, says Carey.
“It’s important that Campus Saint-Jean play a role on the world stage,” he says. “We’re no longer just a community faculty or a competing campus — we are international.”