From the President's Desk: Discours sur l’état de l’université 2022

Partager une vision pour U of A for Tomorrow.

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Read From the President's Desk: 2022 State of the University address.

Bonjour, bienvenue, et merci de votre présence. Je suis ravi que vous soyez nombreuses et nombreux à nous avoir rejoint ici, au Convocation Hall, et à nous regarder en ligne.  

C’est la première fois que j’ai une occasion majeure de m’adresser à la communauté de l’Université de l’Alberta en personne depuis que je suis devenu président. Ainsi, je suis ravi d’être ici avec vous, de vous rencontrer face à face, et de vous faire part d’une vision pour l’Université de l’Alberta de demain. 

Je voudrais aussi particulièrement souhaiter la bienvenue aux anciens étudiants, aux donateurs et aux amis qui se sont joints à nous aujourd’hui.  J’aperçois plusieurs membres du Conseil des gouverneurs, du Sénat et du Conseil des anciens étudiants dans le public; merci à vous toutes et tous d’avoir pris le temps de venir, et de tout ce que vous faites pour soutenir notre université. 

Se retrouver ensemble, c’est l’un des aspects fondamentaux de la nature humaine. En effet, ces terres qui bordent la rivière Saskatchewan Nord sont un lieu de rassemblement pour les nations autochtones depuis des milliers d’années. Un endroit où divers peuples, penseurs, scientifiques et philosophes sont venus partager et échanger leurs connaissances. 

Je veux commencer par reconnaître cette longue histoire. L’Université de l’Alberta est située sur le territoire du traité n° 6, et respecte les histoires, les langues et les cultures des Premières Nations, des Métis, des Inuits, et de tous les premiers peuples du Canada, dont la présence continue d’enrichir notre communauté dynamique.

Nous avons le privilège de résider dans cet endroit. Notre engagement continu envers la réconciliation implique de respecter et d’entretenir de bonnes relations et de solides partenariats avec tous les peuples autochtones qui se rassemblent ici depuis des milliers d’années. 

En tant qu’université, nous valorisons la diversité et la connexion, ainsi que le potentiel qui émerge lorsque les peuples et les groupes se rassemblent pour partager leurs connaissances, poser des questions importantes et chercher des réponses. Nous savons que la découverte et l’avancement sont difficilement atteignables si l’on est isolé. Pour transformer une bonne idée en quelque chose d’extraordinaire, il faut échanger, collaborer et tisser des liens avec les autres.   

La COVID nous a enseigné tout ce qui peut être accompli lorsque les communautés locales, nationales et internationales collaborent afin de faire face à une crise. Avant la COVID, personne n’imaginait que le monde pourrait, en moins d’un an, passer de la découverte d’un nouveau virus à la distribution de vaccins capables de sauver des vies. Mais nous l’avons fait.   

La COVID nous en a aussi beaucoup appris sur notre université. Face à une pandémie mondiale, nous avons démontré notre capacité extraordinaire à concentrer nos énergies et à travailler ensemble afin de protéger notre communauté, et nous protéger les uns les autres. 

Nous avons dû écouter, nous soutenir les uns les autres, apprendre et changer de cap quand cela a été nécessaire. Nous n’avons pas toujours eu raison. Mais, ensemble, nous avons clos deux années universitaires entières avec succès, sans aucun foyer d’éclosion majeur sur nos campus. Chaque individu de notre communauté a fait preuve d’un dévouement et d’un engagement exceptionnels envers les autres au cours de cette longue et difficile période. 

Bien que nous espérions toutes et tous que l’urgence de la pandémie soit derrière nous, nous ne saurions oublier les leçons que nous avons apprises au cours des deux dernières années. Pour moi, une chose ressort : je reste impressionné par notre résilience et notre adaptabilité, et par ce que nous pouvons accomplir en travaillant ensemble en tant qu’université. 

Réflexion

Aujourd’hui, je voudrais prendre un moment pour réfléchir aux deux dernières années, et surtout aux opportunités futures pour l’Université de l’Alberta.

Je suis arrivé à l’Université de l’Alberta à un moment extraordinaire. Lorsque le Conseil a annoncé ma nomination le 19 mars 2020, le monde entier venait d’entrer dans une nouvelle pandémie mondiale hautement menaçante. Seulement six jours plus tôt, le 13 mars, l’université avait annoncé que la plupart de ses cours seraient délivrés en ligne. D’un jour à l’autre, nos cinq campus de plus de 65 000 personnes se vidaient largement. Et ce même jour, l’université annonçait qu’environ 1 000 emplois allaient être perdus en raison de restrictions budgétaires affectant notre financement provincial.  

C’était la tempête parfaite. 

Les gens m’ont souvent demandé si je savais à quoi m’attendre quand j’ai décidé d’accepter ce poste. La simple réponse est non. Quand j’ai accepté l’offre, les restrictions budgétaires n’avaient pas encore été annoncées, et la COVID-19 ne semblait être qu’une menace lointaine.  

Mais je n’ai jamais eu d’arrière-pensées concernant ma décision. J’étais et je reste profondément fier d’avoir rejoint une université aussi formidable, qui a une telle importance pour les habitants de l’Alberta et d’ailleurs. J’étais et je reste motivé par la mission de l’Université de l’Alberta, qui est restée inchangée depuis la fondation de l’université en 1908 : construire l’une des meilleures universités du monde pour le bien public.  

Malgré les défis auxquels nous avons toutes et tous fait face, je savais que les bases de l’université et de la province étaient solides. En travaillant ensemble – en tant qu’université – je savais que nous arriverions à nous sortir de cette période difficile.  

Il nous a fallu prendre des décisions rapidement. Comme nous le savons toutes et tous, en février 2020, le Gouvernement de l’Alberta a annoncé des restrictions budgétaires massives pour le secteur du postsecondaire. Pour l’Université de l’Alberta, il s’agissait d’une réduction de 222 millions de dollars dans notre programme de subventions provinciales – plus d’un tiers de notre financement provincial de base – répartie sur trois ans. Grâce à la hausse des frais de scolarité - qui étaient alors parmi les plus bas du Canada – visant à atteindre la moyenne nationale, et à l’augmentation du nombre d’étudiants internationaux, l’Université de l’Alberta a accru ses revenus de scolarité d’environ 103 millions de dollars par an. Grâce à cette hausse des revenus, nous avons réduit le déficit budgétaire de l’université à environ 119 millions de dollars, une baisse de 11 pourcents dans notre budget opérationnel annuel d’environ 1,1 milliard de dollars. 

D’habitude, avant de lancer toute nouvelle initiative, un nouveau président prendrait le temps de rencontrer les gens et de se familiariser avec l’université. Cependant, face à l’urgence de la situation, je n’ai pas pu me permettre de prendre ce temps. Quatre semaines avant le début officiel de mon mandat de président, j’ai annoncé un plan de relance, que nous avons appelé University of Alberta for Tomorrow. Plutôt que de simplement répartir ces restrictions budgétaires à travers l’université et d’espérer que tout se passe au mieux, nous avons visé plus haut. Au lieu de réduire et d’éliminer des programmes universitaires de valeur, nous avons décidé de répondre à nos objectifs budgétaires en réduisant radicalement nos frais administratifs, au moyen d’un programme de restructuration académique et administrative dans l’université entière. 

Nous avons tous et toutes travaillé ensemble au cours de ces deux dernières années de difficile transition.

Dans le cadre de l’initiative Service Excellence Transformation, nous avons centralisé une grande partie de nos services administratifs, des technologies de l’information à la finance, grâce au lancement de nouvelles unités centrales telles que le Student Service Centre et l’unité Shared Services. Nous avons réduit les duplications et investi dans la spécialisation et la technologie. Nous nous concentrons sur le développement d’une culture de service dans l’université entière qui est hautement réactive aux besoins de nos étudiants, de nos membres de faculté, de nos employés, de nos donateurs, de nos anciens étudiants et de nos autres partenaires. Notre objectif est de fournir des services de haute qualité, professionnels, ponctuels et cohérents.  

Il n’a pas été facile d’arriver ici, et j’admets que nous ne sommes pas encore là où nous devrions être. Bien que nous ayons désormais terminé la phase la plus difficile et que nous ayons effectué les réductions d’emploi, le nouveau modèle est un travail qui est toujours en cours. Je sais que nombre de nos employés continuent de faire face aux défis d’un lieu de travail en rapide évolution, alors que nous mettons en place le nouveau modèle et de nouvelles façons de travailler. Sans aucun doute, les plus grandes difficultés ont été subies par celles et ceux qui ont été directement affectés par une perte d’emploi. Cependant, je suis fier du fait que 84 % des nouveaux postes ont été pourvus par des employés de l’Université de l’Alberta au cours de notre restructuration.  

Dans le cadre de la restructuration académique, nous avons audacieusement entrepris d’aligner 13 facultés dans trois collèges. Notre but était non seulement de faire de plus grandes économies en matière d’administration, mais aussi de faire avancer l’enseignement et la recherche interdisciplinaire, de faciliter la collaboration et la coopération parmi les doyens et autres dirigeants, et de créer une structure de leadership plus efficace et plus souple. Cette transformation positionne l’université en tant que leader mondial, avec intention. Grâce au regroupement des disciplines, les collèges vont créer un riche environnement pour que nos chercheurs et universitaires de calibre international puissent répondre à des problèmes et opportunités de plus en plus complexes avec rapidité et innovation. Cette vision nous place sur une voie claire vers une excellence continue et va aider à positionner l’Université de l’Alberta parmi les universités les mieux placées du monde. 

Tout au long de notre parcours, nous avons été guidés par l’objectif d’avancer la vision d’« une université ». Nous pouvons accomplir tellement plus de choses en travaillant et en collaborant de façon approfondie, réfléchie et collégiale, afin de faire avancer notre mission fondamentale : construire l’une des meilleures universités du monde pour le bien public. 

Alors, à toutes et tous les membres de notre communauté universitaire, je veux dire MERCI.  

Merci de votre effort extraordinaire, des longues heures et de l’engagement qui ont été requis pour nous mener jusqu’ici. Merci à toutes celles et tous ceux qui ont assumé de nouveaux rôles et des charges de travail additionnelles. Merci à toutes et à tous pour votre dévouement continu envers l’Université de l’Alberta et nos aspirations pour le futur. Je reste confiant que ces changements, aussi difficiles qu’ils aient pu être, nous permettront d’avoir encore plus de succès à l’avenir. 

Regard vers l’avenir : croissance

Et maintenant, tournons-nous vers le futur. Jusqu’ici, nous nous sommes surtout concentrés sur la compression des coûts et la restructuration. Mais cela ne définit pas notre futur. Notre avenir repose sur les opportunités remarquables qui vont se présenter à l’Université de l’Alberta. 

Inscriptions

Depuis que j’ai pris ce rôle, mes efforts de plaidoyer avec la province se sont concentrés sur la croissance. Alors que nous effectuions des restrictions budgétaires, je sais que de nombreuses personnes pensaient qu’il était irréaliste que je parle de croissance. Mais les faits ont toujours été là, juste devant nous.  

La réalité la plus immédiate est la population remarquablement jeune de l’Alberta et l’augmentation rapide du nombre d’étudiants qui souhaitent venir étudier à l’Université de l’Alberta.

Nos demandes d’admission ont augmenté de 25 % au cours des six dernières années. Le nombre de diplômés du secondaire en Alberta va encore croître de 20 % au cours des six prochaines années. Ceci représente un énorme avantage pour l’Université de l’Alberta et l’Alberta. Une population jeune et bien éduquée sera essentielle pour renouveler et diversifier l’économie albertaine, et former la main d’œuvre de demain. 

Afin de répondre à la demande en matière de programmes, nous avons le potentiel d’augmenter notre population étudiante de 40 000 à 50 000 au cours des cinq prochaines années. Pour servir ces nouveaux étudiants, notre complément de faculté pourrait croître de près de 25 %, une hausse pouvant aller jusqu’à 500 professeurs. Alors que nous grandissons, nous pouvons réinvestir dans les ressources humaines afin d’appuyer l’augmentation des inscriptions et d’assurer une expérience étudiante cohérente et de haute qualité. Nous pouvons développer des programmes virtuels spécifiques afin d’attirer une tout autre gamme d’apprenants. Notre plan de croissance inclut jusqu’à 5 000 étudiants additionnels dans des programmes d’enseignement virtuel au cours des cinq prochaines années. 

Pour être franc, et en dépit de mon optimisme habituel, je pensais qu’il faudrait plusieurs années – et énormément de plaidoyer – avant que la province ne réponde de manière positive à notre projet d’augmentation des inscriptions. Heureusement, j’avais tort. Ainsi, j’ai été ravi lorsque le Gouvernement de l’Alberta a annoncé, en février, 171 millions de dollars sur trois ans pour soutenir la croissance des inscriptions postsecondaires à travers la province. Il s’agit de la plus grande expansion depuis des décennies. 

L’Université de l’Alberta a immédiatement répondu à l’appel aux candidatures. Nous avons proposé un plan pour augmenter nos inscriptions de près de 2 400 étudiants dans les programmes les plus demandés. En cas de succès, cela signifierait une augmentation du financement de base de 28 millions de dollars par an, qui serait utilisé pour embaucher plus de 135 nouveaux membres de faculté, ainsi que les employés administratifs additionnels nécessaires pour appuyer cette croissance. Avec ces nouvelles embauches, nous pouvons assurer que ces étudiants additionnels bénéficieront d’une expérience d’apprentissage exceptionnelle à l’Université de l’Alberta. Nous devrions bientôt avoir une réponse de la part de la province au sujet de nos propositions d’expansion, ce qui nous mettra sur la voie de notre objectif de 50 000 étudiants en cinq ans. 

Déconsolidation

Mon travail de plaidoyer avec la province s’est, en second lieu, concentré sur la déconsolidation de nos rapports financiers des comptes provinciaux. Vous m’avez peut-être déjà entendu parler de ce sujet, et bien qu’il ne s’agisse peut-être pas du sujet le plus intéressant, je ne peux que souligner son importance pour l’université.  

Présentement, l’Université de l’Alberta doit préparer ses rapports financiers selon les normes comptables pour le secteur public canadien, car le vérificateur général de l’Alberta a déterminé que le Gouvernement de l’Alberta « contrôle » effectivement l’université dans le cadre de la définition du contrôle des normes comptables pour le secteur public canadien. 

Par exemple, puisque la province nomine plus de 50 % des membres du conseil des gouverneurs de l’université, les normes comptables pour le secteur public canadien veulent que la province, pour des raisons de comptabilité, contrôle effectivement l’université. 

Le résultat de la consolidation signifie que chaque dollar dépensé par l’Université de l’Alberta est considéré comme un dollar dépensé par le Gouvernement de l’Alberta, même si la subvention Campus Alberta Grant ne représente actuellement que 25 % des revenus totaux de l’Université de l’Alberta. Et puisque le Gouvernement de l’Alberta s’est engagé à réduire ses dépenses et à équilibrer le budget provincial, la consolidation signifie que la province exige que nous réduisions nos dépenses, même si nous payons pour ces dépenses avec les revenus issus de nos propres ressources et non les subventions gouvernementales. 

Dans les faits, la consolidation limite notre capacité à innover et à générer de nouvelles sources de revenus non-gouvernementaux. Elle enfreint notre capacité à développer et à faire avancer la croissance dans la province de manière significative. Elle nous apporte également un désavantage majeur en termes de concurrence avec les autres grandes universités canadiennes, qui ne sont pour la plupart pas consolidées avec ceux des provinces.  

Ceci est incompatible avec l’ambition que nous avons, à l’Université de l’Alberta, d’augmenter nos revenus indépendants et nos dépenses afin d’appuyer notre mission fondamentale d’enseignement et de recherche.  

Afin de faire de la déconsolidation une réalité, la province va devoir promulguer une législation pour amender la Loi sur l'apprentissage postsecondaire (Post-Secondary Learning Act), réduisant à moins de 50 % le nombre de membres du conseil des gouverneurs directement nommés par la province. Pour être franc, quand j’ai commencé mes efforts de plaidoyer pour la déconsolidation, je pensais que nos chances de succès étaient faibles. Mais nous avons persisté, avec le soutien clé de notre conseil et président du conseil. Et nos efforts ont été fructueux. Dans le cadre de la révision de l’éducation postsecondaire en Alberta pour 2030, le ministre de l’enseignement supérieur a annoncé l’année dernière que le gouvernement procéderait à une réforme législative pour déconsolider l’Université de l’Alberta des comptes provinciaux.  

Le ministre s’est engagé à proposer les changements législatifs nécessaires cet automne, avec pour objectif de déconsolider l’Université de l’Alberta pour l’année fiscale prochaine. Nous allons continuer de travailler aux côtés de la province pour aider à accomplir ce changement.  

Le futur

Lorsque je porte mon regard sur l’avenir, je vois de grandes opportunités pour l’Université de l’Alberta et l’Alberta. En tant qu’université, nous sommes dans une position unique pour répondre à certains des défis les plus pressants au monde. 

Ici au Canada et dans le reste du monde, nous assumons le rôle, plus important que jamais, de construire et de défendre une société juste, inclusive, diverse et démocratique offrant prospérité et opportunités à toutes et tous. 

Par exemple, je suis extrêmement fier du travail de l'Institut d'archéologie autochtone et des prairies de l'Université de l'Alberta avec les communautés autochtones, qui aide à découvrir les tombes anonymes sur les terres des anciens pensionnats autochtones; un travail qui est critique à l’avancement de la vérité et de la réconciliation. 

De même, je suis très fier de la façon dont nous nous sommes unis en tant que communauté pour soutenir l’Ukraine alors qu’elle se bat courageusement pour préserver sa société libre et démocratique. 

Je suis également extrêmement fier du travail de pointe effectué à l’Université de l’Alberta afin de faire avancer l’équité, la diversité et l’inclusion, particulièrement dans les domaines du genre et de l’intersectionnalité. 

Réfléchissez aux autres défis mondiaux et à la façon dont notre université est uniquement positionnée pour y répondre. 

Le défi mondial du changement climatique est de plus en plus urgent. Et notre université est un leader mondial; nous développons les systèmes d’énergies renouvelables de demain à travers notre recherche dans le département des Systèmes des énergies du futur (Future Energy Systems).

La sécurité en matière de nourriture et d’eau est un sujet essentiel pour la population mondiale en augmentation, et des solutions sont en cours de développement ici, grâce à nos scientifiques et chercheurs.  

Nous avons à portée de main le potentiel de faire des innovations révolutionnaires en matière de santé et de bien-être, qu’il s’agisse de diagnostics, de soins médicaux, de traitements préventifs, et même de remèdes. Et une fois encore, l’Université de l’Alberta se situe au premier plan. Nos compétences remarquables en matière de sciences de la santé sont démontrées, entre autres, par le prix Nobel de la médecine attribué à notre collègue, le Dr. Michael Houghton.

Nous commençons tout juste à comprendre le pouvoir remarquable de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage machine, et leur potentiel à faire avancer le bien public. L’Université de l’Alberta se situe en troisième position au niveau mondial en matière de force de recherche dans ce domaine, et comprend l’AMII, l’un parmi seulement trois centres d’excellence en IA au Canada.

Je ne connais aucune autre université au Canada, et seulement quelques-unes dans le monde, qui possèdent la capacité de recherche et d’enseignement nécessaire pour trouver des solutions à ces défis, et développer des solutions qui seront reconnues au niveau mondial dans chacun de ces domaines essentiels et autres. 

Notre université a un énorme impact. Les programmes de sciences infirmières et de génie du pétrole de l’Université de l’Alberta sont les meilleurs du Canada, et parmi les 10 meilleurs au niveau mondial. L’Université de l’Alberta vient de se placer au 11ème rang d’une liste mondiale des meilleures universités ayant un impact sur la durabilité, un classement fondé sur les 17 objectifs de développement durable des Nations Unies. L’Université de l’Alberta se place parmi les meilleures universités au monde dans des domaines tels que l’usage durable des terres, la fin de la faim dans le monde, et la durabilité des villes et des communautés. 

C’est ça, l’impact que l’Université de l’Alberta a dans le monde.  

Une université - Collèges

Nous aurons un impact encore plus fort si nous travaillons ensemble à tisser les domaines remarquables de l’excellence en matière d’enseignement et de recherche à l’Université de l’Alberta, avec pour but de supporter la vision d’« une » université. En tant qu’« une »  université, nous serons unis par une vision et une marque communes.  

C’est là que nos trois nouveaux collèges vont jouer un rôle aussi essentiel. Grâce à leur leadership, en collaboration avec les doyens et d’autres personnes à travers l’université, nous allons favoriser et atteindre un nouveau niveau en matière d’enseignement interdisciplinaire et de programmes de recherche, et systématiquement fournir des services étudiants de haute qualité.   

Alors que nous avançons dans notre engagement envers les initiatives autochtones et l’équité, la diversité et l’inclusion, les collèges joueront un rôle de leadership essentiel. 

Alors que nos inscriptions augmentent, les collèges vont jouer un rôle essentiel dans le développement et la mise en place d’une stratégie de gestion des inscriptions, y compris l’optimisation des horaires et des ressources d’enseignement, et la délivrance d’expériences étudiantes formidables.  

L’Université de l’Alberta accueille des étudiants exceptionnels, qui sont prêts à aborder les grandes questions et à acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans une communauté mondiale de plus en plus complexe. Alors que nous continuons à approfondir et à enrichir l’expérience des étudiants, les collèges vont aider à accroître la flexibilité des choix d’apprentissages pour les étudiants, à développer des occasions d’apprentissage intégrées à l’emploi et à améliorer l’enseignement et les résultats d’apprentissage. 

Alors que nous développons notre stratégie d’utilisation de l’espace, les collèges vont jouer un rôle significatif pour faire un usage plus efficace et rentable des plus de 480 bâtiments de nos différents campus. 

Alors que nous continuons de nous appuyer sur notre histoire d’excellence en matière de recherche, avec pour but d’atteindre plus de 600 millions de dollars par an en revenus liés à la recherche, les collèges vont jouer un rôle essentiel. Ils vont soutenir la performance des recherches et les succès des demandes de subventions, en capitalisant sur les occasions majeures de financements provincial et fédéral et en développant les approches interdisciplinaires. 

Et bien que je me sois concentré sur le rôle de ces collèges, notre vision d’« une » université embrasse aussi les contributions vitales de nos trois facultés indépendantes : le Campus Augustana, le Campus Saint-Jean et la Faculté des études autochtones, qui répondent aux besoins de communautés distinctes. Elles relient et font collaborer ces communautés et leurs points de vue avec notre université entière, en fournissant des options additionnelles aux étudiants, en donnant un accès aux populations moins desservies, et en approfondissant la recherche et l’enseignement engagé envers les communautés. Comme les collèges, elles sont essentielles à la construction d’une vision « une » université. 

Conclusion

Je pourrais dire encore beaucoup de choses, mais je vais désormais conclure avec ces pensées. 

Il s’agit d’un moment unique pour notre université. Chaque génération est appelée à construire une université positionnée pour faire face aux défis d’aujourd’hui et de demain. C’est notre moment. 

Ce monde – et notre université – a été défié comme jamais auparavant. Mais lorsque nous sommes unis, nous posons les questions et générons les solutions qui nous rendent plus sains, plus sécuritaires, plus forts, et plus justes.

Pour le futur, nous faisons cette promesse simple mais essentielle : nous, à l’Université de l’Alberta, ne nous satisferons jamais du « maintenant ». Nous chercherons toujours, nous défierons toujours, et, par-dessus tout, nous dirigerons toujours avec intention.  

Merci.

Le Président Bill Flanagan