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Tiny

Teeny Words Expose Societal Changes

When language ebbs and flows, students get creative

By Kate Black, ’16 BA

February 02, 2023 •

Veuillez trouver ci-dessous la version française »

Maybe you learned the difference between the masculine le and feminine la by memorizing strange images: le fromage with a moustache and la pizza in a pink dress.

But society’s understanding of gender beyond binaries has put French’s tiny words in the hot seat, says Anne-José Villeneuve, an associate professor of French linguistics at Campus Saint-Jean.

Cheese, of course, is not the essence of manliness. Le and la don’t indicate the boyishness or girlishness of inanimate objects — they’re remnants of Latin, in which nouns were classified as masculine or feminine according to their endings. Sometimes this had to do with the gender of the person associated with the word, but it wasn’t meant to imply that inert objects had masculine or feminine qualities. (The words for types of trees are feminine, while words for winds are masculine.)

Origins aside, this approach affects how people describe and perceive each other today. Until 2019, a female doctor in France was typically referred to as le docteur, though she was already la docteure in Québec. When an online dictionary included iel — a new gender-neutral alternative to the pronouns il and elle — critics exploded, accusing dictionary staff of eroding lexical integrity for political correctness.

“It’s a little bit ironic,” Villeneuve says, noting that Latin had a neutral (or “neuter”) third gender.

The debate is contentious enough to hamper widespread alternatives for le or la, Villeneuve says. But in her classrooms at the U of A, students come up with their own solutions, such as swapping out one gendered word ( le lycéen) for a similar one that begins with a vowel ( l’élève.)

“We don’t need to wait for language institutions to tell us what to do,” she says. “We’re already innovating in our interactions.”


De tout petits mots révèlent le changement sociétal

by Kate Black, ’16 BA; traduction française par Cécile Magnan

Peut-être avez-vous appris la différence entre le « le » masculin et le « la » féminin en mémorisant des images bizarres : « le fromage » portant la moustache et « la pizza » habillée d’une robe rose.

Cependant, ce que la société comprend sur le genre au-delà de la binarité a mis les tout petits mots français sur la sellette, affirme Anne-José Villeneuve, professeure agrégée en linguistique française au Campus Saint-Jean.

Évidemment, un fromage n’est pas l’essence de la virilité. « Le » et « la » n’indiquent pas que la masculinité ou la féminité des objets inaniméste—les articles sont des vestiges du latin, par lesquels les noms étaient classés comme masculin ou féminin selon leurs terminaisons. Parfois, le genre de la personne associée au mot déterminait son genre mais ce n’était pas pour laisser entendre qu’un objet inanimé possédait des qualités masculines ou féminines. (Les termes utilisés pour nommer les types d’arbres sont féminins tandis que ceux pour les vents sont masculins.)

À part les origines, le monde d’aujourd’hui est influencé par cette approche dans sa description et sa perception des autres. Jusqu’en 2019 en France, il était typique de nommer une femme médecin « le docteur », tandis qu’elle était déjà « la docteure » au Québec. Quand un dictionnaire en ligne a inclus « iel »—l’alternative neutre aux pronoms « il » et « elle »—les critiques ont éclaté, accusant les lexicographes d’éroder l’intégrité lexicale au bénéfice du politiquement correct.

« C’est un peu ironique, » précise Anne-José Villeneuve, notant que le latin avait un troisième genre neutre.

Le débat est suffisamment contentieux pour ralentir l’utilisation généralisée d’options alternatives pour « le » ou « la » indique Anne-José Villeneuve. Par contre, en classe à l’Université de l’Alberta, les personnes qui suivent ses cours trouvent leurs propres solutions, commeremplacer un mot genré (le lycéen) par un terme similaire commençant par une voyelle (l’élève.)

« Pas besoin d’attendre que les institutions linguistiques nous dictent quoi faire, » dit-elle. « On fait déjà preuve de créativité dans nos interactions entre nous.»

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