De nouveaux visages au Campus Saint-Jean!

Depuis le 1er juillet dernier, le Campus Saint-Jean compte dans ses rangs quatre nouveaux professeurs. Un cinquième arrivera le 1er janvier 2016. De plus, deux nouvelles personnes sont à la tête des deux instituts.

Étienne Alary - 6 aout 2015

Ces quatre nouveaux professeurs sont :
  • Sedami Gnidehou, professeure adjointe en biologie
  • Valérie Lapointe-Gagnon, professeure adjointe en histoire et spécialiste des droits linguistiques
  • Jérôme Saint-Amand, professeur adjoint en psychologie de l'éducation
  • Anne-José Villeneuve, professeure adjointe en linguistique française

De plus, un 5e professeur joindra les rangs de l'établissement universitaire le 1er janvier 2016 :

  • Bruno Nkuiya, professeur d'économie

La nomination de ces cinq enseignants-chercheurs fait suite à un processus de sélection entamé à l'automne 2014 et contribue à combler des vides au niveau de l'enseignement et de la recherche. « Je suis ravi de voir cette nouvelle expertise s'intégrer à la famille de Saint-Jean. Ces professeurs apportent une nouvelle dimension dont bénéficieront non seulement les étudiants, mais le Campus Saint-Jean dans son ensemble ainsi que la communauté. Leurs champs d'expertise respectifs nous permettront de renforcer le leadership de la Faculté Saint-Jean au niveau de la recherche dans le milieu universitaire francophone et d'offrir de nouvelles options à nos étudiants. Nous nous attendons aussi à ce que ces jeunes et dynamiques chercheurs jouent un rôle important dans nos liens avec la communauté », déclare le doyen du Campus Saint-Jean, Pierre-Yves Mocquais.

Par ailleurs, également depuis le 1er juillet dernier, deux nouveaux professeurs ont pris la direction des deux instituts. Ainsi, Claude Couture succède à Carol Léonard à la direction de l'Institut pour le patrimoine de la francophonie de l'Ouest canadien. Pour sa part, Pamela Sing remplace Frédéric Boily à la tête de l'Institut d'études canadiennes.

« J'aimerais remercier messieurs Léonard et Boily pour leurs contributions respectives ces dernières années, alors que le Campus Saint-Jean vivait au même moment une période difficile », souligne Pierre-Yves Mocquais.

Courte biographie des nouveaux professeurs

Sedami Gnidehou est détentrice d'un doctorat en biologie moléculaire et endocrinologie, "Identification et caractérisation biochimique d'un nouveau gène thyroïdien, l'iodotyrosine déhalogénase 1 (DEHAL1)" de l'Université Paris XI (Paris-Sud), 2002-2005, en plus d'avoir un Diplôme d'Études Approfondies (DEA) en biologie cellulaire et osseuse, "Étude des effets des phytoestrogènes sur la résorption osseuse dans un modèle de différenciation humaine" de l'Université Paris VII, 2000-2001. Associée de recherche à l'École de santé publique de l'Université de l'Alberta depuis 2011, Mme Gnidehou travaille présentement sur deux dossiers majeurs : Grand Défis Canada: Stars in Global health-Round 5 Phase I, (Principale investigatrice) 100 000 $CAN. A 'sympathetic pregnancy' vaccine: how antibodies from men can protect pregnant women from malaria' (2013-2015) et Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), (Co-demandeuse), 418 101 $ CAN. 'Integrated molecular approaches to the diagnosis and epidemiology of pregnancy-associated malaria in Latin America' (2013-2016)

Valérie Lapointe-Gagnon a d'abord obtenu une maîtrise en histoire de l'Université Laval en 2008, suivie, en 2013, d'un Doctorat en histoire du même établissement. En 2014, elle a suivi des Études postdoctorales en histoire, Université York, sous la supervision de Marcel Martel dont le titre du projet est La ménagère de l'Ouest » : la trajectoire de l'intellectuel(le) engagée Gertrude Laing, 1905-2005. Après avoir obtenu une bourse de doctorat du programme de bourses d'études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier (CRSH) de 105 000 $ en 2008, elle a, entre autres, reçu, en 2014 une Bourse de postdoctorat du CRSH de 81 000 $. Elle travaille présentement sur un ouvrage dont le titre provisoire est « À la recherche d'un remède au mal canadien, histoire intellectuelle de la Commission Laurendeau-Dunton, 1963-1971 », à paraître chez Septention.

Jérôme Saint-Amand nous arrive de l'Université de Montréal, Faculté des sciences de l'éducation. Département de psychopédagogie. Il a tout récemment déposé sa thèse de doctorat sous le titre Regard conceptuel, théorique et psychométrique sur le sentiment d'appartenance en milieu scolaire. Ceci étant précédé d'une Maîtrise en psychopédagogie toujours à l'Université de Montréal. Depuis 2012, il était Chargé d'enseignement et assistant de recherche à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal. Il a récemment agi comme conférencier au Symposium sur la mesure et l'évaluation qui se tient à Rimouski sous le thème Analyses factorielles multigroupes dans la validation de l'instrument de mesure « Psychological Sense of School Membership » (PSSM).

Anne-José Villeneuve détient un Doctorat en Linguistique française, Indiana University, 2011 (Thèse: A sociolinguistic study of Vimeu French), précédé d'une Maîtrise en Linguistique française et Linguistique générale, Indiana University, 2007 et d'une Maîtrise en Langues et Littératures étrangères (français), University of Wisconsin-Milwaukee, 2004. Professeure adjointe à l'University of Toronto, Département d'études françaises, depuis 2011, elle compte plus d'une quarantaine de publications, communications ou autres présentations à son actif. Sa recherche, qui traite de la variation en français parlé de part et d'autre de l'Océan Atlantique, vise à mieux comprendre la langue telle qu'on la parle spontanément aujourd'hui. Ses travaux sur les conséquences du bilinguisme et sur la relation entre 'standard' et vernaculaire sont d'une grande pertinence pour l'enseignement du français puisqu'ils mettent en lumière des tendances communes aux français d'ici et d'ailleurs et permettent une réflexion sur la façon dont on conçoit, enseigne et évalue le français parlé.

Bruno Nkuiya détient un Doctorat en économie de l'Université de Montréal avec spécialisation au niveau de l'économie des ressources naturelles et de l'environnement. Après avoir passé deux années à l'Université Laval pour des études postdoctorales, Bruno Nkuiya s'est rendu en 2013 à la Bren School of Environmental Science and Management de l'Université de la Californie à Santa Barbara où il est chercheur postdoctoral grâce à un appui de la Wait Family Foundation Fellowship. De plus, il est actuellement chercheur associé au National Center for Ecological Analysis and Synthesis (NCEAS). Parmi les publications à son actif, notons qu'en 2014, il a co-écrit, avec W. Marrouch et E. Bahel, un article paru dans le Journal of Public Economic Theory ayant pour titre « International environmental agreements under endogenous uncertainty ».

Courte biographie des deux directeurs d'instituts

Pamela V. Sing est professeure de littératures québécoises et franco-canadiennes à la Faculté Saint-Jean depuis 1994, Directrice associée du Centre de littérature canadienne de l'Université de l'Alberta depuis 2006 et Directrice de l'Institut des études canadiennes à la Faculté Saint-Jean depuis juillet 2015. Ses principaux domaines de recherche sont la littérature issue des francophonies canadiennes et américaines et la production textuelle des Métis d'ascendance canadienne-française en Amérique du Nord. Ses projets de recherche dans le second domaine ont été subventionnés, entre autres, par le CRSH et le programme Fulbright U.S.-Canada. En 2014-15, elle a été le récipiendaire du Sterling Maxwell Fellowship attribué par la University of Glasgow, pour ses recherches portant sur la bande dessinée métisse et sur la bande dessinée de la Grande Noirceur. Jusqu'ici, elle a publié cinq livres, dont le plus récent, « Impenser » la francophonie : renouvellement, recherches, diversité, identité… (2012), a été coédité avec Estelle Dansereau de la University of Calgary, et plus de soixante articles scientifiques ou chapitres de livres.

Claude Couture a complété son doctorat en histoire en 1987 à l'Université de Montréal et est à Edmonton depuis 1988 à titre de professeur en sciences sociales et études canadiennes. Depuis le début de sa carrière, il s'intéresse au thème de l'histoire intellectuelle et sociale. Il est l'auteur ou le co-auteur de 12 livres, dont Vingt ans après Charlottetown. L'ordre libéral colonial au Canada, PUL, 2013; La nation et son double. Essais sur les discours postcoloniaux au Canada, PUL, 2012; Tisser des liens entre Canadiens, Québec, PUL, 2011. Il a également publié de nombreux articles dans des revues spécialisées et des chapitres dans des livres. Il a été en 2004-2005 boursier de la Fondation Fulbright Canada-États-Unis pour un séjour d'un an à la Jackson School de la University of Washington à Seattle. Il a obtenu en 2006 le Rutherford Award de l'Université de l'Alberta, un Killam Professorship en 2007-2008 de même que le 2008 CAFA Distinguished Academic Award. En 2009, il obtient la University Cup de l'Université de l'Alberta. Il a été rédacteur en chef de la Revue internationale d'études canadiennes de 2005 à 2014, période au cours de laquelle il a édité 20 numéros de la revue. En 2013, il a supervisé l'intégration de la Revue internationale d'études canadiennes au département de revues spécialisées des Presses de l'Université de Toronto et a siégé au Comité de sélection des programmes de bourses de doctorat du CRSH. En 2014, on lui a décerné le Prix international du Gouverneur Général pour sa contribution aux études canadiennes.