Biographies des conférenciers
Originaire du Cameroun, Alphonse s’installe au Canada en 2013 avec sa femme Aurélie et ses trois enfants, Brice, Elsa et Steve. Après l’obtention d’une Maîtrise en éducation, il démarre sa carrière comme enseignant dans la province du Littoral (Cameroun), avant de devenir Inspecteur Provincial de l’Éducation de Base dans la province de l’Adamaoua. Après obtention d’une Maîtrise de Sociologie au Cameroun et d’un Master en Anthropologie en Norvège, Il travaillera ensuite aux Services Centraux du Ministère de l’Éducation de Base comme chef du Secrétariat Technique du Programme de Recrutement des Instituteurs, programme financé par la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement. Au Canada, il suit le parcours classique des nouveaux arrivants, petits boulots pour nourrir sa famille et études de doctorat à l’Université de l’Alberta. Au cours de ses études, il enseigne l’Anthropologie au Campus Nord et au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta. En 2015, il se fait élire vice-président des étudiants de maîtrise et doctorat de l’Université de l’Alberta. Son implication dans la vie communautaire débute peu après son arrivée au Canada, d’abord comme Secrétaire Général de l’Association des Camerounais d’Edmonton, puis comme président de la Francophonie Albertaine Plurielle (FRAP). Il sera ensuite élu président du Comité Transitoire du Réseau en Immigration Francophone de l’Alberta (RIFA). Tout au long de sa vie, il s’engage pour la justice, l’équité et l’excellence. Sa plus grande préoccupation sera de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de sa communauté, notamment par l’éducation, la sensibilisation et la mobilisation.
En décembre 2017, il reçoit les félicitations des membres de l’Assemblée législative de l’Alberta pour son implication en faveur des droits de la personne et de l’inclusion en Alberta. Il a aussi travaillé au gouvernement de l’Alberta en tant qu’analyste des services externes du ministère de l’Éducation. Membre du comité consultatif national en Établissement Francophone (CCNEF), Alphonse est également un membre exécutif du Conseil Canadien pour les réfugiés et membre du Conseil du 1er ministre sur le Multiculturalisme. Mr Ahola occupe actuellement le poste de Directeur Général de la FRAP (Francophonie Canadienne Plurielle).
Présentation
La FRAP au service de la vitalité francophone dans les écoles francophones et d’immersion française. (il s'agira de relever le rôle de la FRAP dans les écoles francophones et d'immersion et comment se faisant la FRAP contribue à la vitalité de la communauté francophone en Alberta et au-delà).
Yann Allard-Tremblay est professeur adjoint au département de science politique de l'Université McGill. Il est membre du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société Royale du Canada. Il est titulaire d'un doctorat en philosophie des universités de St Andrews et de Stirling. Ses recherches actuelles se concentrent sur la décolonisation et l'autochtonisation de la théorie politique. Ses recherches ont récemment été publiées dans la Revue canadienne de science politique, Constellations et Political Studies.
Présentation: Les bottines ne suivent pas toujours les babines : obstacles persistants aux contributions autochtones en science politique
Résumé
Dans le monde académique, les savoirs autochtones, longtemps ignorés et disqualifiés, sont de plus en plus présents, notamment grâce à divers mouvements de décolonisation et d’autochtonisation des savoirs et de déparochialisation des disciplines. Malgré ce qu’on pourrait qualifier de bonnes intentions, il demeure diverses dynamiques qui continuent de faire obstacle aux contributions autochtones. En prenant la science politique comme cas de figure, je discute notamment du processus de révision par les pairs afin d’identifier certaines de ces dynamiques. Je note également comment certains obstacles aux savoirs autochtones peuvent être amplifiés dans un contexte linguistique minoritaire. Je termine en soulignant certaines pistes de solution pour contrer en partie ces dynamiques et obstacles.
La Sénatrice Michèle Taïna Audette, Innue et Québécoise, a grandi au confluent de ces deux cultures. Elle est née à Wabush, au Labrador et a grandi entre Schefferville, Mani-Utenam et Montréal. Dès sa naissance, elle est confrontée à la discrimination en tant que femme et autochtone.
Depuis, elle est en quête d’égalité, d’équite, de justice et de justice sociale. Elle est engagée à l’avancement des enjeux des Premiers Peuples, entre autres, ceux des femmes autochtones et à créer les ponts nécessaires à une Société inclusive et respectueuse de tous.
Elle a fait des études en arts visuels à l’Université du Québec (UQAM) puis en enseignement des arts à l’Université Concordia. Elle est détentrice de deux doctorats honorifiques soit de l’Université de Montréal pour son engagement politique et social pour la défense des droits des femmes autochtones et de la Faculté des sciences sociales de l’Université d’Ottawa.
Elle a entre autres été présidente de Femmes autochtones du Québec (FAQ) et de Femmes autochtones du Canada (AFAC) ainsi que commissaire pour l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA).
À l’automne 2019, elle joint l’Université Laval à titre de conseillère principale en matière de réconciliation et d’éducation autochtone.
Elle est nommée sénatrice en juillet 2021.
En tant que première PDG de l’ACUFC, Lynn Brouillette s’est consacrée depuis 2016 à l’avancement et au renforcement de l’éducation postsecondaire de langue française. Elle a mobilisé les efforts dans le déploiement d’une stratégie à l’échelle du pays pour consolider 22 collèges et universités en un réseau pancanadien. Il s’en dégage aujourd’hui une synergie qui contribue à favoriser l’accès à l’éducation postsecondaire en français en contexte minoritaire.
Dans toute sphère d’influence — gouvernement, monde communautaire, francophonie— son action vise le maillage des forces pour concevoir des initiatives structurantes. Ainsi, en matière d’éducation postsecondaire et de formation en santé, justice et petite enfance, les programmes se multiplient, la recherche-action s’amplifie, l’offre active de services en français aussi; le continuum de l’éducation en français s’élargit, et la représentation en matière de langues officielles et de bilinguisme est des plus efficaces.
En comité, en équipe, en communauté, au Canada et ailleurs, Lynn Brouillette instaure une dynamique d’excellence, de collaboration et d’engagement. Cette capacité innée a capté l’attention dans les postes de responsabilité qu’elle a occupés antérieurement. Comme gestionnaire cadre et directrice exécutive du Consortium national de formation en santé pendant huit ans, elle a dirigé les travaux de fondement d’un secteur actuellement en essor. Bien avant, elle a contribué 20 ans à la croissance du système collégial ontarien de langue française.
Son approche relationnelle et son leadership collaboratif sont à la base même de nombreux partenariats qui propulsent la francophonie dans des secteurs d’importance cruciale pour son avenir. D’hier à aujourd’hui, dans les enceintes nationales et internationales, elle continue d’enrichir les échanges de sa perspective globale et de sa compréhension approfondie des enjeux politiques. Tout cela en tissant des liens stratégiques avec les forces du changement.
Lynn Brouillette détient un baccalauréat B.Sc. de l’Université d’Ottawa, un baccalauréat en éducation B.Ed., et une maîtrise en Administration des affaires de l’Université Laurentienne.
Diplômé du baccalauréat et de la maîtrise en sociologie à l’Université Laval à Québec et détenteur d’un Ph. D. interdisciplinaire en sciences sociales à l’Université Laurentienne à Sudbury, Luc Bussières poursuit une carrière universitaire depuis plus de 30 ans à l’Université de Hearst dans le Nord de l’Ontario, et ce, à titre de professeur (1990-2001 et 2005-2017) , de vice-recteur enseignement et recherche (2001-2005) et de recteur (2017-présent).
Ses intérêts de recherche sont de nature interdisciplinaire et concernent, de façon générale, le rapport que les humains entretiennent à la mort et au sacré. L’interdisciplinarité étant au centre de son approche pédagogique, il a participé à la mise en place de la formule bloc à l’Université de Hearst, un modèle novateur qui, depuis 2014, la distingue des autres établissements au pays. L’Université de Hearst a d’ailleurs obtenu son statut d’université francophone autonome en avril 2022 et elle a célébré ses 70 ans d’histoire en 2023.
Présentation: L'Université de Hearst, ou comment chercher à concilier pérennité avec accessibilité aux programmes et vitalité de nos communautés.
Linda Cardinal est vice-rectrice adjointe à la recherche et professeure à l’Université de l’Ontario français (Toronto) depuis 2021. Elle est professeure émérite à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa et membre du Centre d’études en gouvernance. Elle a été titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie et les politiques publiques de l’Université d’Ottawa de 2004 à 2019. De 2020 à 2021, elle a été Directrice régionale pour les Amériques au sein de l’Agence Universitaire de la Francophonie. Elle est aussi la directrice de la revue Enjeux et sociétés.
Linda Cardinal est reconnue internationalement pour ses travaux sur les régimes linguistiques comparés, le constitutionnalisme, la citoyenneté et les minorités. À ce titre, elle a publié et dirigé de nombreux travaux sur les régimes linguistiques et les politiques linguistiques ainsi que l’action publique des minorités linguistiques. Parmi ses récents travaux, en 2023, elle a publié en coll. avec Danielle DeMoissac et Guillaume Deschênes-Thériault un article dans la revue Administration publique du Canada intitulé « L’offre active de services de santé mentale en français en Ontario et au Manitoba ». Elle a aussi codirigé le Routledge Handbook of Language Policy and Planning en coll. avec Michele Gazzola, François Grin et Kathleen Heugh. En 2024, elle publiera en coll. avec Ericka Albaugh et Rémi Léger States of Language Policies. Theorizing Continuity and Change chez Cambridge University Press. Elle a aussi publié deux ouvrages en collaboration, Philippe Garigue et l’étude du Canada français (avec Martin Normand, 2022) et Une tradition et un droit (avec Sébastien Grammond, 2017).
Présentation: La recherche en français en contexte minoritaire. Un moment tournant
Le Professeur Jason Carey, Ph.D., P.Eng., occupe le poste de Doyen de la Faculté Saint-Jean et chef de la direction du Campus Saint-Jean, le campus francophone de l’Université de l’Alberta, depuis 2022.
Auparavant, Jason Carey était professeur et vice-doyen à la Faculté de génie, ainsi que titulaire de la chaire d’enseignement Vargo. Il possède un doctorat en génie mécanique de l’Université d’Ottawa, et, depuis qu’il a rejoint l’Université de l’Alberta en 2004, a contribué à de nombreux succès facultaires en matière d’innovation programmatique, de partenariats industriels et de développements liés à la recherche. Ses intérêts de recherche dans les domaines de la pédagogie du génie, de la biomécanique et des matériaux de pointe suivent une approche multidisciplinaire qui permet au Campus Saint-Jean de se démarquer dans un environnement de plus en plus compétitif.
Le Professeur Carey est à la tête d’une faculté universitaire qui joue un rôle essentiel dans l’éducation en langue française au Canada, et qui constitue un pilier de la communauté francophone dynamique d’Edmonton. De langue maternelle française, il parle couramment les deux langues officielles du Canada. En tant qu’ancien étudiant du programme bilingue de génie mécanique et vice-président académique de l’Association des étudiant.e.s diplômés.es (GSAÉD) de l’Université d’Ottawa, il est profondément conscient de l’importance de l’éducation en langue française au sein d’une communauté diverse.
Du fait de sa carrière approfondie dans la recherche, l’enseignement et le leadership académique, Jason Carey comprend bien les opportunités et les défis auxquels font face le Campus Saint-Jean et la communauté francophone de l’Ouest canadien. En tant que doyen, il fait office de porte-parole résolu pour le Campus Saint-Jean et la U of A, ainsi que pour sa communauté étudiante, ses parties prenantes, et les membres de la communauté.
Le développement de la communauté d’expression française de l’Alberta est au cœur des préoccupations du Professeur Carey. Il élabore pour cela toute une stratégie de rayonnement communautaire en établissant de nombreuses ententes avec des associations et organismes représentant un large éventail de la société. C’est ainsi que la diversité du campus rime avec l’unité communautaire, permettant au Campus de remplir son rôle de pierre angulaire de la francophonie canadienne.
Le Professeur Carey est avant tout conjoint et père, grand mélomane, et féru de course à pied.
Stéphanie Chouinard est professeure agrégée de science politique au Collège militaire royal du Canada et à l'Université Queen's, à Kingston en Ontario. Elle détient un doctorat en Études politiques de l'Université d'Ottawa et a fait un stage postdoctoral à la Faculté de droit de l'Université de Montréal. Ses recherches portent sur le fédéralisme, le rapport entre droit et politique, et les droits des minorités linguistiques et des peuples autochtones. Ses travaux ont été publiés dans des revues scientifiques telles que Ethnopolitics, la Revue de droit linguistique, la Revue canadienne de science politique, la Revue internationale d'études canadiennes, et Francophonies d'Amérique. Elle est également chroniqueuse politique pour l'Acadie Nouvelle et L'actualité. Elle a été nommée l'une des dix personnalités influentes de la francophonie canadienne par l'Association de la presse francophone en 2020.
Présentation: Réflexions sur le 'par et pour' dans le secteur postsecondaire
Résumé
Depuis de nombreuses années, les communautés francophones en situation minoritaire se réclament du "par et pour" -- un principe d'affirmation culturelle engageant les membres de la communauté dans la gestion et la planification stratégique des institutions la desservant. À l'heure où nos institutions sont tiraillées entre le désir de s'ancrer dans et de nourrir intellectuellement nos communautés et la nécessité de payer les comptes, entre volonté de retenir les étudiants de chez nous et de rayonner au-delà de nos frontières, est-il réellement possible de fonctionner selon le principe du "par et pour"? Ce principe est-il réconciliable avec la collégialité, au coeur de toute institution universitaire? Comment réconcilier le "par et pour" avec la collégialité? Cette communication explorera ces questions et offrira des pistes de réflexion pour l'avenir et la pérennité du réseau postsecondaire franco-canadien.
Paul Denis est actif dans la communauté francophone albertaine depuis 1969 en tant que membre du Comité jeunesse de l’Alberta pendant qu’il poursuivait ses études à l’université de l’Alberta en socio-psychologie.
Après avoir complété des études en planification financière, il a travaillé pendant 25 ans à la compagnie Groupe Investors du Canada.
Il a aussi occupé des postes variés, tels directeur du journal Le Franco de 1981 à 1987; agent de relations publiques pour l’ACFA de 1978 à 1981; et Directeur des relations publiques à Radio Canada 1971 à 1975.
Présentation : Efforts dans le domaine de la santé pour augmenter les services offerts en français
Je me nomme Valérie et je suis dans le domaine de la petite enfance depuis mon arrivée en Alberta depuis 2009.
Après être tombé en amour avec le métier, j'ai complété ma formation en travaillant en petite enfance en français en Alberta. Très rapidement, j'ai pratiqué la position de directrice et j'ai adoré mon expérience en gestion d'équipe et de centre car cela m'a permis de développer mon côté ''mode solutions''.
Depuis les 8 dernières années, je fais partie de l'équipe de la FPFA et j'ai porté différents rôles. Je suis maintenant responsable de la gestion du département de la petite enfance Horizon et j'adore soutenir le métier de la petite enfance dans tous ses différents volets de par les services que nous offrons.
Peter Dorrington exerce un leadership dans le développement de l'éducation postsecondaire francophone depuis 2004, le moment où on le recrute à la direction de l'Institut français, la nouvelle unité académique que l'Université de Regina venait de créer en partenariat avec la communauté fransaskoise. À l’Institut français, il sera tour à tour directeur fondateur du Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire (2004-2009), directeur adjoint de l’Institut (2006-2009) et directeur par intérim (2009-2012).
Depuis 2015, Peter Dorrington est vice-recteur à l’enseignement et à la recherche de l’Université de Saint-Boniface, seule université francophone de l’Ouest canadien. En tant que vice-recteur, il continue d’exercer un leadership dans le développement de l’éducation postsecondaire francophone et du continuum éducatif FL1/FL2, mais cette fois-ci au Manitoba, le tout selon une logique de développement académique cohérent, ainsi que l’approche université-communauté qui en découle.
Peter Dorrington est aussi professeur de français et en études francophones depuis 2001. Comme chercheur, Peter Dorrington s’intéresse au dialogue interculturel et au développement de communautés inclusives en milieu minoritaire, ainsi qu'à la relation université-communauté en situation minoritaire.
Nathalie Lachance (elle) est née à Ste-Marthe-sur-le-Lac, une banlieue de la rive nord de Montréal. Elle se décrit comme une franco-albertaine par choix. Nathalie a travaillé comme agente de développement au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta et a siégé comme conseillère scolaire pour le Conseil scolaire Centre-Nord pendant 11 ans dont trois à la présidence. Nathalie a plus de 25 ans d’expérience professionnelle dans le domaine de la santé autochtone. Elle est directrice de l’Intelligence stratégique et des partenariats en matière de santé à la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Services aux Autochtones Canada en Alberta. Avant de rejoindre le gouvernement fédéral en 2003, elle a travaillé à l’Organisation nationale de la santé autochtone et au Ralliement national des Métis.
Nathalie est titulaire d’un baccalauréat ès arts en économie et d’un diplôme d’études supérieures en administration institutionnelle de l’Université Concordia à Montréal, d’une maîtrise en administration publique de l’Université de Moncton et d’un doctorat en administration des affaires de l’Université Athabasca. La thèse de doctorat de Nathalie portait sur la collaboration en matière de soins de santé entre les gouvernements fédéral, provinciaux et des Premières nations. Nathalie enseigne des cours de deuxième cycle à l’Université d’Athabasca.
Nathalie habite à amiskwacîwâskahikan (Edmonton), dans le territoire traditionnel du Traité no 6 et de la nation métisse. Nathalie et son mari Lyle ont une grande famille mixte multigénérationnelle. Elle est maman d’un enfant, belle-mère de trois enfants, grand-mère / kôhkom de huit enfants et arrière-grand-mère / chapan de quatre enfants. Elle siège au CA provincial de l’ACFA depuis novembre 2022 et en est la présidente depuis octobre 2023.
Présentation : L'importance du Campus Saint-Jean et de l'éducation postsecondaire de langue française pour la francophonie albertaine.
Valérie Lapointe-Gagnon est professeure agrégée d’histoire à la Faculté Saint-Jean de l’Université de l’Alberta et présidente de l’Acfas-Alberta. Elle s’intéresse à l’histoire intellectuelle et politique du Canada et du Québec contemporains, à l’histoire des femmes, aux francophonies canadiennes, aux questions constitutionnelles et aux relations canado-québécoises. En 2018, elle a publié chez Boréal l’essai Panser le Canada : une histoire intellectuelle de la Commission Laurendeau-Dunton, récipiendaire du prix de la présidence de l’Assemblée nationale du Québec. Elle a collaboré à La Presse + en publiant des chroniques sur l’actualité politique.
Présentation: La cohabitation houleuse entre le refus du bilinguisme canadien et l’éducation postsecondaire en français en Alberta
Résumé
L’Alberta entretient une relation particulière avec le bilinguisme. Si le français s’est taillé une place de choix dans le tissu social du Territoire du Nord-Ouest avant la fondation de la province en 1905, il n’y a aucune mention du bilinguisme dans la Loi sur l’Alberta, entérinant sa création. Dans cet espace où le français n’avait pas droit de Cité, l’assimilation a fait son œuvre. Au moment où le bilinguisme devient un enjeu national dans les années 1960 avec la création de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, le premier ministre albertain, Ernest Manning, remet en question la pertinence de l’exercice, soulignant que les francophones dans sa province parlent anglais et qu’il serait injuste de leur octroyer ce qu’il considère comme des « privilèges » au détriment des autres communautés culturelles. Ses successeurs ne seront pas plus ouverts à la reconnaissance du français comme langue officielle sur la scène nationale et provinciale.
En s’appuyant sur une analyse des archives de la Législature, des archives provinciales, des journaux d’époque et des archives du Campus Saint-Jean, cette présentation s’intéresse aux impacts du refus du bilinguisme officiel sur le développement d’une faculté francophone à l’Université de l’Alberta et, plus globalement, sur la place du français dans l’éducation postsecondaire. Reprenant les travaux du politologue Edmund Aunger, qui parle de « néolibéralisme linguistique » albertain, nous allons mettre en lumière les défis liés à la création d’un espace d’enseignement en français et à sa quête de légitimité.
François Larocque est professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université d'Ottawa, Section de common law. Il est aussi titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en droits et enjeux linguistiques et avocat-conseil chez Juristes Power. Sa recherche universitaire et sa pratique juridique portent sur la protection des droits linguistiques des minorités de langues officielles. Il a représenté diverses parties prenantes dans des litiges de droits linguistiques devant la Cour suprême du Canada et des cours d'appel provinciales.
En collaboration avec le milieu associatif et communautaire, dont la FCFA, l’AFO, et l’AJEFO, le professeur Larocque œuvre constamment à la réforme du droit, y compris, plus récemment, la Loi sur les services en français de l'Ontario, la Loi sur les langues officielles du Canada, et le projet de loi C-35 ( Loi relative à l'apprentissage et à la garde des jeunes enfants au Canada ). Il est l’auteur de nombreux articles, livres et chapitres de livres sur les droits linguistiques et le créateur de planctus.ca, une application web qui facilite la transmission des plaintes linguistiques aux autorités compétentes. Ses contributions lui ont mérité de nombreuses distinctions, dont l’Ordre des francophones d’Amérique du Conseil supérieur de la langue française du Québec, l’Ordre de la Pléiade de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, et l’Ordre du mérite de l’AJEFO. En 2023, il est nommé au palmarès des personnalités influentes de la francophonie canadienne.
Présentation: Existe-t-il un droit constitutionnel à l’éducation postsecondaire en français?
Résumé
L’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés garantit le droit à l’instruction primaire et secondaire dans la langue des minorités de langues officielles. Avec son objet préventif, réparateur et unificateur, l’article 23 est censé promouvoir la sécurité linguistique des communautés de langues officielles minoritaires. Pourtant, à l’heure actuelle, la pénurie d’enseignantes et d’enseignants francophones au Canada met en péril la capacité des provinces de réaliser les objectifs constitutionnels de l’article 23. La reconnaissance d’un droit à l’éducation postsecondaire en vertu de l’article 23 de la Charte constitue potentiellement une avenue réparatrice face à la présente conjoncture intenable. Afin de provoquer une réflexion sur ces enjeux, le professeur Larocque mettra en exergue certains principes, fondés dans la jurisprudence e de la Cour suprême du Canada, permettant de défendre une telle extension du libellé de l’article 23 de la Charte.
Gino LeBlanc est, depuis 2017, professeur adjoint praticien à la Faculté d’éducation et directeur du Bureau des affaires francophones et francophiles de l’Université Simon Fraser (SFU) à Vancouver. Précédemment, M. LeBlanc a été Directeur adjoint de l’Institut Donald J. Savoie et conseiller principal au cabinet du recteur de l’Université de Moncton au Nouveau-Brunswick.
Gestionnaire accompli dans le secteur public depuis 25 ans, M. LeBlanc possède une vaste expérience universitaire et communautaire dans le domaine des politiques publiques au Canada et une connaissance approfondie de la Loi sur les langues officielles et du système d’éducation au sein de ces communautés. Son parcours professionnel recoupe l’administration en milieu universitaire, l’enseignement et la recherche dans le domaine des politiques linguistiques. Il est diplômé de l’Université de Moncton, l’Université d’Ottawa et l’École des hautes études en sciences sociales de Paris.
Depuis plus de deux décennies, M. LeBlanc œuvre au sein de la francophonie canadienne autant à l’échelle de l’Acadie de l’Atlantique qu’au niveau national. Il a d’ailleurs occupé le poste de président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada de 1997 à 2000.
Présentation: Le postsecondaire en français en C-B – un segment du continuum éducatif fragile
Danielle Manton est la Directrice du Réseau national de formation en justice au sein de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne. Avocate et membre en règle du Barreau de l’Ontario depuis plus de 30 ans, Danielle a toujours milité en faveur de l’accès à la justice dans les deux langues officielles. Elle a été directrice générale de l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario (AJEFO) et haute gestionnaire et avocate au sein du ministère du Procureur général de l’Ontario, où elle était responsable de projets et de dossiers juridiques visant l’amélioration de l’accès à la justice en français. Elle a exercé le droit de la famille et travaillé au sein du Barreau de l’Ontario. En 2017, Danielle a été récipiendaire de l’Ordre du mérite de l’AJEFO.
Au cours de sa carrière, Danielle a eu l’occasion de diriger et de contribuer de façon importante à l’offre et à la réalisation de projets de formation et de développement d’outils juridiques, et ce, à divers niveaux. Elle a une importante expérience professionnelle dans les domaines d’accès à la justice, de formation en justice, de gestion, ainsi que d’élaboration et de mise en œuvre de projets collaboratifs.
Martin Normand est directeur de la recherche stratégique et des relations internationales à l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne depuis février 2021. Il a piloté les États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire, une grande démarche de consultation pancanadienne qui a mené à un bilan final proposant des solutions pour pérenniser les établissements postsecondaires. Il a été nommé l’une des personnalités influentes de la francophonie canadienne pour l’année 2022 par Francopresse. Auparavant, il était stagiaire postdoctoral à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa, où il a aussi coordonné le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les pratiques d’offre active de services en français. Il détient un doctorat en science politique de l’Université de Montréal. Ses recherches et ses publications ont porté principalement sur les politiques linguistiques au Canada et sur la mobilisation des minorités linguistiques.
Mme Souriya OTMANI, lauréate de la Faculté de droit de Rabat, Université Mohammed V, est une diplomate dynamique, active et engagée, qui compte plus de 35 années de carrière professionnelle au sein du Ministère des Affaires Étrangères du Royaume du Maroc. Son parcours personnel et professionnel s’est enrichi au fil des ans de plusieurs positions et responsabilités prestigieuses au sein de la diplomatie marocaine.
Ainsi et avant d’être nommée Ambassadeur du Royaume du Maroc au Canada en avril 2018, poste qu’elle occupe actuellement, Mme Souriya OTMANI a été Ambassadeur à Prague de 2011 à 2018. De 2004 à 2011, elle a occupé les fonctions de Consule Générale du Royaume du Maroc à Montréal. Elle avait auparavant servi en 1995 à Vienne, en Autriche et en 1998 à Stockholm, en Suède en qualité de Ministre Conseiller et Second d’Ambassadeur.
De 1982, date de son intégration au Ministère des Affaires Étrangères de son pays, et jusqu’en 1995, elle a assumé divers postes de responsabilité, tant sur le plan bilatéral que multilatéral, qui lui auront permis de prendre part aux Assemblées générales de l’ONU à New York et à Vienne et aussi de représenter son pays dans de multiples fora et conférences régionales et internationales dans plus de 40 pays à travers le monde, pour traiter et faire valoir le point de vue du Maroc sur des thématiques aussi importantes et variées que celles de l’intégration de la femme dans le développement, du développement durable, de l’environnement, de l’économie, du développement industriel, des affaires sociales, des affaires spatiales ou encore de la lutte contre le trafic de stupéfiants et le crime organisé.
Le domaine de prédilection de l’Ambassadrice Souriya Otmani demeure la diplomatie culturelle. Elle est très active au sein de divers Groupes diplomatiques des Ambassadeurs accrédités à Ottawa, tel que le Groupe Africain, le Conseil Arabe, le Groupe Francophone, l’Association des femmes diplomates africaines, l’Association des femmes diplomates chefs de Mission et l’Association des diplomates d’Ottawa.
En récompense à son implication dans ce domaine, l’Ambassadrice Souriya Otmani s’est vue décerner en 2017 par la Mairie de Prague, en République Tchèque, le Prix international de la culture pour une personnalité étrangère ainsi que la Médaille d’Argent du Mérite du Ministère tchèque des Affaires Étrangères. Elle a été par deux fois récipiendaire du Prix du meilleur Ambassadeur pour la région de l’Afrique du Nord à Ottawa en mars 2019 et en mars 2023. En novembre 2019, elle recevra le « Trophée des femmes africaines dynamiques » remis par l’Ambassade du Gabon à Ottawa au nom de la Présidence de la République du Gabon.
Dr Denis Prud’homme est recteur et vice-chancelier de l’Université de Moncton. Il est détenteur d’un baccalauréat et d’une maîtrise en kinésiologie et d’un doctorat en médecine. Dr Prud’homme a été professeur et clinicien à l’Université Laval de 1988 à 2001.
En 2002, il devient doyen de la Faculté des sciences de la santé à l’Université d’Ottawa et clinicien à la clinique de médecine du sport Outaouais. Puis, en 2013, il est nommé directeur scientifique de l’Institut du Savoir Montfort.
En 2019, il assume le poste de chef de direction et de vice‐président académique de l’Hôpital Montfort. Au plan médical, il a pratiqué la médecine du sport et a été médecin-chef de l’équipe médicale canadienne des Jeux de la Francophonie, à Paris, et membre d’équipes médicales de plusieurs équipes sportives universitaires et canadiennes.
Ses recherches portent sur les effets de l'activité physique, la nutrition et la médication chez des personnes avec des problèmes tels que l'obésité, le syndrome métabolique, le diabète et/ou de santé mentale. Plus récemment, il étudie les impacts de la barrière linguistique sur la qualité et la sécurité des soins chez les communautés de langue officielle en situation minoritaire.
En plus de son rôle de recteur et vice-chancelier, Dr Prud’homme est présentement membre du comité de la gouvernance d’Universités Canada, trésorier de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne, vice-président de l’Association des universités de l'Atlantique et président du comité de Sport universitaire de l’Atlantique.
Présentation : Nécessité d’une plus grande collaboration entre les institutions post-secondaires francophones en contexte minoritaire.
Hassan Safouhi est vice-doyen principal au Campus Saint-Jean. Il est professeur titulaire de mathématiques appliquées à l'université d'Alberta. Dr. Safouh a occupé le poste de vice doyen aux affaires académiques de 2019 à 2020. De 2010 à 2016, il a occupé le poste de vice-doyen à la recherche et aux études supérieures à la Faculté Saint-Jean. Il a été membre du conseil d'administration de la Société mathématique du Canada à titre de directeur des provinces et territoires de l'Ouest (2011-2015), et Vice-président de l’Association francophone pour le savoir de l’Alberta de 2004-2009.
Hassan Safouhi est un membre actif de la communauté francophone et de la communauté Bonnie Doon où il réside avec sa famille. Il a été membre du conseil d’administration de l’institut Guy Lacombe de la famille, et du conseil d’administration de l’ACFA.
Hassan Safouhi a reçu plusieurs prix et distinctions, dont le Professorat Killam en 2017-2018, le Prix du superviseur des étudiants diplômés en 2014, le Prix Rutherford pour l'excellence en enseignement au premier cycle en 2012, le Prix du meilleur article par l'American Society of Civil Engineering en 2009, le Professorat McCalla en 2007, en plus des prix d’excellence en recherche de la Faculté Saint-Jean (2004, 2005 et 2007) et Prix d'excellence en enseignement la Faculté Saint-Jean en 2004 et 2008.
Allister Surette est recteur et vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne depuis juillet 2011.
Originaire de Pubnico-Ouest (N.-É.), M. Surette a été élu par la circonscription d’Argyle à l’Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse en 1993. Il a occupé plusieurs fonctions politiques jusqu’en 1998, notamment conseiller spécial sur la gouvernance acadienne et francophone au sein du système scolaire public provincial, ministre des Ressources humaines et ministre des Affaires acadiennes.
De 1998 à 2003, il était président et chef de la direction du Collège de l’Acadie, le seul collège communautaire francophone de la Nouvelle-Écosse. À son arrivée en 1998, M. Surette a supervisé l’adoption d’une nouvelle direction stratégique et d’une nouvelle structure opérationnelle, afin de mieux positionner le Collège à la veille du 21e siècle.
À partir d’avril 2000, M. Surette a piloté la modernisation de l’Université Sainte-Anne, un établissement d’enseignement postsecondaire de langue française résultant de la fusion de l’ancienne Université Sainte-Anne et du Collège de l’Acadie. En 2003, il a été nommé vice-recteur du développement et des partenariats de l’Université Sainte-Anne, poste qu’il a occupé jusqu’à sa nomination comme recteur et vice-chancelier, en 2011.
En juillet 2019, M. Surette a terminé son mandat en tant que président du conseil d’administration du Paysage de Grand-Pré, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est en outre président sortant de la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures et du Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse (CDÉNÉ). Il assure actuellement la présidence du comité organisateur du Congrès mondial acadien qui aura lieu dans le Sud-Ouest de la Nouvelle-Écosse en août 2024.
Il a également été président du Conseil des recteurs des universités de la Nouvelle-Écosse (CONSUP) et de l’Association des universités de l’Atlantique (AUA) et coprésident de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC). De septembre 2000 à novembre 2002, M. Surette était président du conseil d’administration du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC).
Présentation: L'Ancrage dans la Communauté
La nomination de Raymond Théberge au poste de commissaire aux langues officielles est entrée en vigueur le 29 janvier 2018.
Titulaire d’un doctorat en linguistique de l’Université McGill, d’une maîtrise ès arts en linguistique appliquée de l’Université d’Ottawa et d’un baccalauréat en histoire du Collège universitaire de Saint-Boniface, Raymond Théberge a occupé plusieurs postes de direction avant son arrivée au Commissariat aux langues officielles. Son expérience relative aux communautés de langue officielle en situation minoritaire est particulièrement notable. Il possède par ailleurs une vaste expérience dans le milieu universitaire, ce qui l’a amené à travailler un peu partout au Canada.
Son parcours professionnel a été ponctué d’un long passage au Collège universitaire de Saint-Boniface (de 1985 à 1995 et de 1997 à 2003), où il a notamment dirigé le Centre de recherche et exercé les fonctions de doyen et de professeur à la Faculté d’éducation. En 2012, il a été nommé recteur et vice-chancelier de l’Université de Moncton.
S’ajoute à sa feuille de route, son expérience à titre de haut fonctionnaire. De 2004 à 2005, Raymond Théberge a occupé le poste de sous-ministre adjoint au Bureau de l’éducation française du ministère de l’Éducation, de la Citoyenneté et de la Jeunesse du Manitoba. De 2005 à 2009, il a occupé la fonction de directeur général du Conseil des ministres de l’Éducation (Canada), et par la suite celle de sous-ministre adjoint au ministère de l’Éducation et au ministère de la Formation et des Collèges et Universités de l’Ontario.
Il est également l’auteur de nombreuses publications ayant fait l’objet d’une évaluation par les pairs, de trois livres et d’une bibliographie, et il a mené à bien plusieurs projets de recherche par lesquels se manifeste son intérêt pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire. Citons notamment le livre « Demain, la francophonie en milieu minoritaire? » et l’article « Le développement culturel des communautés francophones de l’Ouest : Vers un plan d’action ».
Enfin, Raymond Théberge a siégé à plusieurs conseils d’administration, dont celui de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne et celui de l’Agence universitaire de la Francophonie. Il a occupé le poste de directeur général de la Société franco-manitobaine de 1983 à 1985 et le poste de président-directeur du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest de 1995 à 2004.
Présentation : L’importance de l’accès à l’éducation postsecondaire en français pour la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire
Résumé
Les institutions postsecondaires francophones en milieu minoritaire ont connu beaucoup de défis au cours des dernières années. Dans cette conférence, le commissaire aux langues officielles, Raymond Théberge, va discuter de l’importance de ces institutions et leurs rôles pour assurer la vitalité des communautés francophones en milieu minoritaire.
ORGANISMES PRÉSENTS
L’ACFA est l’organisme porte-parole de la francophonie albertaine depuis près de 100 ans. Forte du mandat et de la confiance que lui accorde l’ensemble de la francophonie albertaine, l’ACFA promeut activement la vision globale de la communauté francophone de l’Alberta ; rassemble, concerte, mobilise, appuie et inspire les forces vives de la communauté ; assure la protection des acquis et l’avancement des droits linguistiques de tous les francophones de l’Alberta ; et est porte-parole politique concernant les enjeux ayant un impact sur la francophonie albertaine.
La FPFA est reconnue comme un leader en matière de petite enfance, non seulement en Alberta, mais également à l'échelle nationale au Canada. Depuis 2016, la FPFA a établi un réseau de garderies francophones pour lesquelles elle fournit une gamme complète de services de gestion financière, administrative et des ressources humaines. En 2023, la FPFA a officiellement lancé le département Horizon, dont la mission est d'assurer un soutien administratif professionnel et de garantir la qualité des services offerts par les garderies et les services de garde éducatifs francophones qui utilisent ses services.
De plus, la FPFA a obtenu sa licence d'agence de garderies en milieu familial auprès du gouvernement de l'Alberta qui lui permet de recevoir du financement pour l'ouverture de nouveaux services dans la province.
Le RSA exerce un role de leadership pour mobiliser et appuyer ses partenaires afin d’améliorer l’accès à des services de santé en français. Nous collaborons étroitement avec les cinq secteurs clés de la santé, soit les décideurs politiques, les gestionnaires de la santé, les établissements d’enseignement en santé, les professionnels de la santé et la communauté francophone dans toute sa diversité.